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Semences fourragères Le marché s’adapte aux étés secs

Afin de contourner la sécheresse estivale, des prairies sont semées au printemps sous couvert de céréales à paille.

L’année 2020 s’annonce dynamique en semences fourragères avec un marché tiré par une diversification des espèces et un besoin d’accumuler du stock pour faire face à des sécheresses estivales à répétition.

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Après une très bonne année 2019 en vente de semences fourragères, 2020 devrait s’inscrire dans cette même dynamique. Une anticipation des achats par la distribution est notée avec, en mai, 60 % des ventes réalisées pour certains semenciers au lieu des 50 % habituels. La croissance du marché est à relier à une diversification des espèces et la montée en volume des légumineuses (+ 40 000 q pour 2018-2019 selon le Gnis), tels trèfles, vesces ou encore pois fourrager. Une première variété de plantain lancéolé est entrée en CTPS1, espèce importée jusque-là de Nouvelle-Zélande, pour sa richesse en tanins et son adaptation au sec. Les dernières sécheresses estivales guident les évolutions du marché avec priorité donnée aux prairies de courte et moyenne durées, alors que celles de longue durée dégradées ont davantage de mal à être renouvelées.

méteils jusqu’en octobre

Dans ce contexte, le méteil a trouvé un nouvel élan avec des mélanges à base de RGI et trèfle incarnat, ou encore de pois fourrager, vesce et avoine, pouvant être semés jusqu’en octobre. Les pratiques de semis s’adaptent aussi. L’implantation de prairies de moyenne durée sous couvert de céréales se développe au printemps, avec une première coupe dès l’automne. Une technique adoptée aussi en productions de semences qui pâtissent également des étés secs.

Hélène Laurandel

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